Suivi de la qualité de l’eau de Grand Chambéry : un contrôle régulier, des résultats en dessous des seuils imposés par les normes de santé publique

Il s’agit de substances chimiques utilisées dans l’industrie et la production de produits de la vie courante (vêtements techniques, mousses à incendie, emballages alimentaires, etc.). Ses polluants peuvent contaminer les populations à travers l’alimentation ou l’eau consommée.

Le plan d’action PFAS 2023-2027 porté par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a pour objectif de renforcer la protection des Français et de l’environnement contre les risques liés à ces substances.

Jusqu’alors, il n’y avait pas de suivi réglementaire, la nouvelle directive encadrant le suivi et le contrôle datant de décembre 2022. La directive « eau potable » fixe une valeur limite à 100 nanogrammes par litre et impose le suivi de ces substances à partir de 2026.

Sur le territoire de Grand Chambéry, l’analyse effectuée en 2010 sur le puits Pasteur fait apparaitre la présence de PFAS à une concentration de 97,7 ng/l, soit en dessous de la réglementation actuelle.

Avant même la parution officielle du texte et dans une volonté de transparence vis-à-vis de ses abonnés, Grand Chambéry a décidé d’anticiper la réglementation et procède depuis le mois de mai 2023 à une analyse trimestrielle des PFAS sur les 4 principaux puits d’eau potable de l’agglomération.

Les résultats de la campagne de prélèvement menée en mai 2023 font apparaitre, l’absence de PFAS dans les eaux du puits de Saint-Jean-de-la-Porte et la présence de ces composés à hauteur de 24,7 ng/l pour le puits des Iles, 61 ng/l pour le puits Pasteur et 77 ng/l pour le puits Joppet.

Ces valeurs sont inférieures à la valeur limite fixée par la « directive eau potable » qui sera appliquée à partir du 1er janvier 2026 soit 100 ng/l.

Si des dépassements de norme sont constatés, les mesures correctives nécessaires seront mises en œuvre.

Enfin, concernant les récents articles faisant état de la présence quasi généralisée de pesticides dans l’eau potable, les analyses effectuées en contrôle sanitaire sur l’ensemble des ressources de Grand Chambéry ne mettent pas en évidence de contamination, notamment au métolachlore et au chlorothalonil.